Militaires et soldats à travers les actes de Téterchen
Militaires et soldats à travers les actes de Téterchen
Liste de militaires et soldats recensés à travers les actes paroissiaux et d'état-civil de la commune de Téterchen depuis le XVIIème siècle.
ADAMY Christophe
* 25/07/1729 TET fs de Christophe et BERVEILLER Barbe
Cannonnier au Régiment Royal de Deux-Ponts en 1762 (Zweibrücken/D)
Aux termes d’un accord conclu entre Louis XV et Christian IV, signé le 7 avril 1756, le duc de Zweibrücken (Christian IV) s’engage à lever un « corps de deux mille hommes d’infanterie », contre-partie d’une rente annuelle de 80 000 florins. Dix mois plus tard, l’ordonnance royale du 19 février 1757 officialise la création d’un « régiment d’infanterie allemande », sous la dénomination de Royal-Deux-Ponts, avec effet au 1er avril 1757.
Adamy Christophe a combattu à la bataille de Bergen le 13 avril 1759, pendant la Guerre de 7 Ans, entre les troupes de Hanovre, commandées par Ferdinand de Brunswick-Lunebourg, frère du duc de Brunswick et les troupes françaises commandées par Victor François de Broglie. Victoire française à Bergen près de Francfort sur le Main.
Drapeau et uniforme du Régiment Royal Deux-Ponts
BARBARY Simon
*15/03/1817 TET +22/08/1842 Strasbourg
Fs de Nicolas et BRETTNACHER Christine
5ème Régiment d'Artillerie, 2ème batterie
BERNARD Claude
*07/09/1777 Tromborn 17/04/1855 TET
Ancien militaire en 1805 (Campagnes napoléoniennes)
BERVILLER Nicolas
*23/02/1723 TET fs de Jean et BOUGION Barbe
Soldat au Régiment de Lamarque, compagnie du sieur de Bely de Düren
BERVILLER Christophe
Sergent au Régiment Royal de Deux-Ponts
BETTENDORF Jean Guillaume
*Beckerholz fs de Pierre et HERMAN Elisabeth, epoux de CRAUSER Catherine
Garde Suisse au Régiment de Courten
BETTINGER Simon
*23/11/1741 TET 14/01/1797 TET fs de Nicolas et LEIDINGER Suzanne époux de CRAUSER Marie
Grenadier au Régiment Royal de Roussillon, Cie de Bassignon, surnommé Bettange
Le régiment Royal-Roussillon est un régiment d’infanterie de la Maison du Roi de France créé en 1655. L'un des faits d'armes les plus connus du régiment concerne l’intervention de son second bataillon au Canada pendant la guerre de Sept Ans. Ce bataillon (556 soldats – 525 hommes et 31 officiers, ainsi que les chirurgiens), commandé par le colonel d’Haussonville, embarque à Brest en mars 1756 et arrive en mai en Nouvelle-France (le premier bataillon resta en France). Le régiment de Royal-Roussillon est à l’origine posté à Montréal, à l’exception d’un détachement qui est envoyé à Carillon. En 1757, c’est le régiment en entier qui est mobilisé pour le fort William Henry. De plus, le régiment prend part, en 1758, à la victoire de la bataille du fort Carillon. Il se dirige ensuite vers Québec, pour défendre la ville : il participe ainsi aux batailles de Beauport, des Plaines et de Sainte-Foy. 1
BETTINGER Jacques
*15/03/1757 TET fs de Nicolas et LEIDINGER Suzanne époux de FREIS Marguerite
Sergent au 4ème Régiment d'artillerie de Strasbourg
BICHINGER Mathieu
*14/04/1787 TET 04/12/1809 Udine (Italie) fs de Claude et BECKER Marie
Fusilier au 112ème Régiment d'Infanterie de ligne, suite à une dysenterie (Campagnes napoléoniennes)
Reformée en septembre 1803 par le général belge Jean-Baptiste L'Olivier, elle est constituée de troupes belges (volontaires et conscrits flamands, wallons et bruxellois) sous l'appellation de 112e régiment d'infanterie de ligne de l'Empire. Le régiment se couvre de gloire durant les différentes campagnes napoléoniennes
BISCHOFF Michel
*05/12/1751 TET 25/01/1775 TET fs d'Antoine et BONNEL Barbe
Militaire au Corps des Mineurs de sa Majesté, Cie de Varquely en garnison à Verdun
BOR Jacques
*21/01/1820 TET 25/11/1843 Constantine/Algérie fs de Jacques et GRAFF Marguerite
Fusilier au 31ème Régiment d'Infanterie de ligne 1ère Batterie Hôpital militaire de Constantine
BOUCHER Jean Guillaume
*15/10/1702 TET fs de Jean jacques et MAYER Anne Marie
Soldat au Régiment de Médoc pour le service de la France
Le régiment de Médoc est un régiment d’infanterie du royaume de France créé en 1673.
BRACH Antoine
*29/03/1771 TET fs de Joseph et CRAUSER Barbe, époux de SIBERT Suzanne
Pensionnaire de l'Etat en 1805 (Campagnes napoléoniennes)
BRISON Jean
Epoux de BERNARD Catherine
Sapeur au 3ème Régiment du génie de Metz
CAMPERT Nicolas
*17/05/1824 Welferdind +07/01/1862 Oran fs d'Alexandre et JAGER Catherine epoux de MARION Christine
Musicien au 1er Regiment de Chasseurs d'Afrique, Hôpital militaire d'Oran, domicilié à TET
CHENU Henri
*1845 Deserines (53) 28/09/1870 TET
Soldat au 62ème Régiment de Ligne
COUNE Jean
*31/01/1768 Macker +27/12/1743 TET fs de Georges et JEAN Catherine
Pensionnaire de l'Etat en 1805 (Campagnes napoléoniennes)
CRAUSER Jean Georges
*16/06/1787 TET +21/04/1815 TET fs de Jean et GRASSE Françoise
Pensionnaire de l'Etat (Campagnes napoléoniennes)
CRAUSER Jean
Soldat au Régiment du Barrois
DALSTEIN Nicolas
*23/09/1834 TET, fs de Jacques et SCHNEIDER Anne
Garde à Paris, gendarme à Nnacy en 1870
DAUENDORFFER Jacques
*31/07/1811 TET +16/07/1836 Perpignan fs de Georges et HALLINGER Elisabeth
Sapeur au 277ème Régiment du Génie à Perpignan +Hôpital militaire de Perpignan
DELFIGUIER François
*1844 Montferrand +05/08/1870 TET
Soldat au 54ème Régiment de ligne
DIDRICH Nicolas
*13/11/1834TET +16/06/1855 Sébastopol/Ukraine fs Jacques et BRETTNACHER Madeleine
Soldat au 4ème Régiment d'Artillerie 5ème Batterie. +Hôpital militaire Inkerman, Arméee d'Orient. Guerre de Crimée : le 7 juin 1855, les alliés Français et Anglais s’emparèrent du mamelon vert, un ouvrage fortifié qui couvre Malakoff à l’est. L' assaut général ordonné par Pélissier se solde par un sanglant échec. Nicolas DIDRICH a pris part à cette bataille est à été mortellement blessé.
DOULLY Jean Pierre
*01/08/1826 Coume, fs de Michel et BECK Anne
Pensionnaire de l'Etat (Campagnes napoléoniennes)
DROUET Julien
*13/07/1758 St Jouan de Lisle (22) fs de Pierre et LERAY Anne époux de VEBER Marie Anne
Caporal au 5ème Régiment d'infanterie en garnison à Metz en 1794
FREMY Humbert
Cavalier à la maréchaussée de Boulay habitant Téterchen
GOUSSE Antoine
*14/08/1818 TET +19/07/1852 La Trinité (Martinique) fs de Georges et STEYER Marguerite
Gendarme + Hôpital militaire de la Trinité
GRAFF Jean
*18/12/1728 Leiding +07/07/1806 TET fs de Simon et SCHWARTZ Anne Barbe
Capitaine dans l'artillerie légère, membre de la Légion d'Honneur (Campagnes napoléoniennes)
GRUN Nicolas
*Boulay, fs de Nicolas et ROBIN Gertrude époux de SCHMITT Anne le 20/01/1767 TET
Cavalier dans la maréchaussée de Boulay
HECKINGER Henri
* Merzig/D
Officier de santé
Officier de santé sous l'Empire
IMPIE Pierre
*16/03/1792 Vergam/B +17/12/1813 TET
Soldat au 1er Régiment de la Garde Impériale, 1er Batterie, 4ème Cie, originaire de Ostende, canton de Dorbeck (Campagnes napoléoniennes)
JOB François Adam
*Sergent à la Garde Nationale parisienne Cie de la Combe
LINDEN Joseph
*07/06/1800 TET +22/05/1822 Chartres (28), fs de Jacques et GUIRLINGER Elisabeth
Militaire +Hospice de Chartres
LINDEN Pierre
*21/11/1801 TET +24/11/1847 Rochefort (18) fs de Jodocus et VINCENT Marie
Fusilier aux Chiourmes dans la Marine à Rochefort +Hôpital militaire de Rochefort
Linden Pierre était fusilier au bagne portuaire de Rochefort (forçats que l'on appelle aussi appelé les chiourmes) contraint de surveiller ces galériens.
Garde-chiourme
A Rochefort il y en a deux, d’environ soixante-dix hommes chacune, composées de caporaux, sergents et sergents-majors ou premier sergent de surveillance; elles sont commandées par un sous-adjudant, qui prend le titre de commandant des compagnies ; chacune d’elles a un tambour…Leur tenue est un bleu de Roi, les parements, collets et passe-poils bleus de ciel, shakos avec plaques et jugulaires blanches, pourpoint bleu et jaune, buffleteries noires, briquets et carabines.
Leur service est assez pénible, il consiste à conduire et garder les forçats sur les travaux. Ils montent également la garde la nuit dans les salles, et doivent exercer la plus grande surveillance surtout dans celles des suspects et doubles chaînes.
LINDEN Pierre
Fs de Pierre
Sergent à Téterchen
LINDEN Jean
*06/08/1790 TET +22/07/1814 Maastricht/Hollande fs de Mathieu et SCHNEIDER Madeleine
Canonnier au 3ème Régiment à pied depuis le 02/11/1813 + Hôpital Mastricht (Campagnes napoléoniennes)
MARCUS Nicolas
Cavalier dans la maréchaussée à Boulay habitant Téterchen
MASSON Pierre
*04/09/1769 Freistroff fs de Michel et FENNERICH Christine époux de DAUENDORFFER Marguerite
Soldat au 5ème Régiment d'Infanterie en garnison à Metz en 1794
MAYER Jean Pierre
*30/12/1762 TET +28/02/1805 Brest fs de Jean Jacques et WEISSE Anne
Sergent tambour à la Brigade d'Artillerie de Marine + Hôpital militaire de Brest
MAYER Nicolas
Fs de Simon
Soldat au Régiment de Grenoble
MICHEL Georges
**19/10/1833 Obergailbach fs de Simon et DIETZLER Barbe de Téterchen époyx de KOCH Madeleine
Gendarme à Neubourg (27)
MOREL François
+04/12/1813 TET
Fusilier au 54ème Régiment de Ligne, 5ème Batterie, 2ème Cie Originaire de Pirojoy dans l'Ain
MULLER Jean
*08/10/1807 TET +02/11/1835 Alger fs de Jean et SCHNEIDER Catherine
Grenadier au 13ème Régiment de Ligne, 2ème bataillon + Hôpital militaire d'Alger à la suite de fièvre
RINCK Jean
*09/02/1757 TET +22/05/1820 TET fs de Nicolas et ISLER Jeanne époux de LOTTER Anne Catherine
Soldat au Régiment Royal de Deux-Ponts, en garnison à Landau/D
ROHR Jean
*06/12/1773 TET +29/03/1823 TET fs de Jean et LINDEN Catherine, époux de COUTURIER Madeleine
Officier et lieutenant à la retraite, chevalier de la Légion d'Honneur (Campagnes napoléoniennes)
SCHNEIDER Jean
Soldat au Régiment de la Marek
SCHNEIDER François
*01/01/1781 TET +15/04/1812 Mayence/D fs de Simon et WELTER Anne
Premier ouvrier au Régiment d'Artillerie, 12ème Cie +Hôpital militaire de Mayence (Campagnes napoléoniennes)
SCHNEIDER François
*14/01/1732 TET +23/12/1790 TET fs de Pierre et EBLINGER Anne Marie, époux de ADAMY Appoline
Sergent au Régiment provincial de Bar le Duc Cie de Féligny, grenadier Royaux en 1772
SEPTFONTAINE Jean Guillaume
fs de Jean et LAFOND Anne époux de THEOBALD Anne
Sergent au Régiment de Champagne, originaire de Thionville
SETTON Pierre
*17/02/1832 TET +25/08/1854 Bomarsund/Finlande fs de Jacques et SCHNEIDER Anne
Canonnier au Régiment d'Artillerie de Marine, armée de la Baltique +Hôpital militaie de Bomarsund suite au choléra.
Extrait du récit de la bataille :
L'opération franco-britannique de diversion en Mer Baltique doit forcer l'ennemi à diviser ses forces, et faire peser une menace au siège même de son Empire, dont la capitale est alors Saint-Pétersbourg. Le 20 avril à l'aube, l'escadre met à la voile, avec les bâtiments qui sont prêts. Les autres (2) rallieront au mouillage des Dunes ou même à Kiel (voir carte A). L'infanterie de Marine, dont les premières unités avaient embarqué à partir du 10 avril, est répartie à raison de deux compagnies par vaisseau et une par frégate. L'Artillerie de Marine prendra place sur les trois frégates de 1er rang qui rejoindron,t l'escadre. Les matériels et approvisionnement de guerre encombrent les bâtiments. La traversée sera fort inconfortable, elle sera longue.
En raison de vents contraires, il va falloir à notre escadre plus de cinquante jours pour rallier, le 13 juin, au mouillage de Barösund dans le golfe de Finlande, l'escadre britannique de l'amiral Napier. Celle-ci est déjà largement dotée de vaisseaux à vapeur, alors que la Marine française n'en aligne encore que quelques-uns (3).
En mars et en avril 1854, les bâtiments désignés pour faire partie de l'Escadre de la Baltique rallient Brest, depuis Lorient, Rochefort et même Toulon, où ils ont été armés. Le 30 mars, en rade de Brest, le vice-amiral Parseval-Duchênes a pris le commandement et arboré son pavillon sur " l'Inflexible ", vaisseau de 90 canons. Dans les derniers jours de juin, une partie de l'escadre alliée effectue une reconnaissance-démonstration devant Kronstadt, principal port de guerre russe, à 40 kilomètres seulement de Saint-Pétersbourg. La flotte du Tsar, restant à l'abri des forts redoutables qui en défendent les accès, refuse le combat.
Sur proposition des deux amiraux, les gouvernements français et anglais décident d'une opération contre la forteresse de Bomarsund, dans les îles d'Aland. Ayant, en 1809, arraché la Finlande, dont fait partie cet archipel, à la Suède, les Russes ont entrepris d'y construire une importante place de guerre. Pendant ce temps, l'escadre, déjà à pied d'œuvre en Baltique, assure le blocus des îles, continue les reconnaissances en vue de l'attaque de Bomarsund et, aux mouillages de Barösund puis de Ledsund - point de ralliement au sud d'Aland (carte B) - entraîne ses unités de débarquement. Le 8 à 3 heures du matin, les troupes sont mises à terre. Après les tirs exécutés par plusieurs bâtiments, en particulier pour détruire une batterie en terre récemment élevée (5) à la pointe sud de la presqu'île de Bomarsund et armée de cinq pièces de gros calibre, le débarquement principal, a lieu de part et d'autre de la pointe de Tranvik, à 6 kilomètres environ au sud-ouest de la forteresse. De là on progressera dans un premier temps jusqu'à la route postale qui relie Bomarsund à Castelholm (6) en ouvrant un itinéraire pour les canons. Dans l'après-midi la jonction sera faite, vers le lac de Persnes, entre troupes débarquées au sud et au nord. Et bientôt la forteresse sera totalement investie. L'Infanterie de Marine recevra mission de tenir le passage de Siby, entre le lac et la mer ; la surveillance des passages de Castelhom et de Sund étant confiée au 51e de Ligne. Ebranlée par le bombardement auquel elle est soumise, la forteresse de Bomarsund hisse, le 16 août à midi, le pavillon parlementaire. La place capitule. Ses défenseurs rendent les armes et se constituent prisonniers.
C'est la première bataille remportée par la France sur la Russie lors du conflit de la Guerre de Crimée mais cette bataille a eu lieu en Finlande. Les compagnies provenant du 2e Régiment et l'Artillerie de Marine rembarquent dès le 18 août. Celles du 1er Régiment assurent l'occupation de Prestö jusqu'à la fin août. Si les pertes au feu ont été minimes, les rangs de certaines des unités ont été creusés par le choléra.
STEIN Jean
+04/03/1812 Porto Ferajo/Espagne
Caporal au 14ème Régiment d'Infanterie Légère 4ème Cie +Hôpital militaire (Campagnes napoléoniennes)
THEOBALD Jacques
+17/12/1808 St Sébastien / Espagne
Grenadier au 118ème Régiment d'infanterie de Ligne 2ème Bataillon + Hopital de St Sébastien suite à de la fièvre (Campagnes napoléoniennes)
VEBER Jacques
Bas Officier au Régiment de Grenoble
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